Un ministre de la République a violé la loi, ce n’est pas le premier.
Un ministre de la République a menti, c’est habituel. Un ministre de la
République a démissionné, ce n’est pas le dernier. Un ex-ministre est hué,
conspué, dénigré, banni, haï, c’est fréquent.
Comment réagir ?
Moralisé la vie politique ? Belle idée.
Rendre
public le patrimoine des hommes politiques ?
Si
cette mesure avait été mise en œuvre plus tôt alors ce ministre du budget
aurait dévoilé son compte Suisse, il aurait donc pu être évincé immédiatement du
gouvernement. Non ? Vraiment ? mais alors il n’aurait pas été honnête ?
Il ne l’est pas ? Ah, pardon.
Mais alors cette mesure ne sert à rien ?
Bien
sûr que si : occuper l’espace médiatique, donner à manger au citoyens :
mais c’est ce qu’on appelle habituellement de la malbouffe.
Devons-nous huer les
ministres riches ? Parce qu’ils ont réussi ? Ou plutôt blâmer les
pauvres ? Qui seraient mauvais gestionnaires ?
Je pencherai plutôt pour blâmer ceux qui, avec de belles carrières, ont
peu ou pas d’investissement. Et ceux qui utilisent des moyens d’épargne plutôt
qui des investissements plus créateurs de richesses. Mais ne tombons pas dans la
polémique. Traitons ces hommes et ces femmes avec respects, sans violer leur
vie privé, mais en leur demandant de nous respecter en retour. Parlons Politique,
la grande Politique, parlons idéologie, parlons d’un projet, mais ne nous étalons
pas sur de basses considérations qui sont inintéressantes et non constructives.
Espérons que les administrations sauront trouver les menteurs, que médias
d’investigations décèleront les tricheurs sans tomber dans le voyeurisme
malsain, et que les citoyens resteront vigilants.
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