Citation du moment

« On ne conduit le peuple qu'en lui montrant un avenir : un chef est un marchand d'espérance.»
Napoléon Bonaparte

lundi 8 août 2016

Tremblez, tyrans et vous perfides

Les discours politiques de ces dernières années sont guerriers : la France attaquée, la République en péril, etc. Mais aucun de ces discours n'est suivi de faits : notre pays n'est toujours pas véritablement en guerre. La seule bataille menée depuis quelques années est celles des média, et même celle-ci est menée sans objectif stratégique. Un vide stratégique encore plus inexcusable lorsqu'il s'agit de nos soldats qui se battent, pour nous, les armes à la main.

Remplir nos rues de militaires et déclarer la nation en guerre est une chose. L'opération sentinelle rassure peut être une partie de la population, mais elle fatigue nos forces armées qui sont de moins en moins nombreuses et toujours moins financées.

Encore plus grave que l'inutilité de ces ostentations, depuis quelques jours même ces mises en scène guerrières semblent disparaître : on annule du meeting aérien de Marseille, puis la braderie de Lille,...

Est-ce donc cela la résilience de la France ?
Notre pays ne peut-il donc pas supporter ces terribles attentats?

N'oublions pas, pour le centenaires de la première Guerre Mondiale, qu'il y a fallut 1 millions 400 milles jeunes français tués en 4 ans pour que la France soit victorieuse, sans oublié les 17 millions de morts militaires comme civils sous d'autres drapeaux.

Est-ce donc cela la résilience de la France? Avons nous perdu, en un siècle, 99,98% de notre capacité à encaisser des pertes face à l'ennemi?

N'oublions pas, dans un autre contexte, que chaque année en France les violences conjugales font plus de morts que le terrorisme.

Est-ce donc cela la résilience de la France? Plier face à un ennemi aussi dangereux que les lâches qui s'en prennent à leur conjoint(e)s?

J'ose espérer que nous, la France, sommes capables de mieux...
Aux armes citoyens, ne doit pas être qu'une phrase, mais un état d'esprit.

mardi 26 juillet 2016

Des livres et du savoir : l'Allemagne en pionner?


Les décideurs allemands lisent-ils Certaines Idées ? J'en doute! Mais j'avais proposé ce mécanisme il y a quelques mois : Des livres et du savoir : l'autre réponse à l'immigration.

L'Allemagne parie donc sur le futur, c'est une bonne chose!
Mais une centaines de réfugiés formés ne suffiront pas. L'ensemble des pays européens doivent participer à cet effort de formation. L'Europe pourrait engager une action qui la grandirait, enfin...

Les septiques pointeront du doigt les coûts de tels dispositifs. Je répondrai en deux points. Premièrement, ces réfugiés sont là et continueront de venir car nous sommes leur seul espoir. Fermer les frontière c'est les condamner. Sommes nous prêts à avoir sur la conscience un massacre de plus? Sommes nous prêts à fermer les yeux sur un nombre de morts du même ordre de grandeur que les heures les plus sombres de notre continent? Sommes nous prêts à assumer une seconde guerre d'Espagne? Si nous ne le sommes pas, il faut donc considérer que ces réfugiés viendront. S'ils restent il faudra les intégrer, cela coûtera cher, très cher, et en ont-ils seulement envie? Je répondrai certainement non, la majorité aimerait retourner chez elle, dans un pays apaisé. Alors plutôt qu'assurer leur intégration, ou leur non-intégration au vu des récentes déconvenues sur le sujet, pourquoi ne pas les former pour la reconstruction de leur pays? Ce coût sera bien moindre qu'une providentiellement intégration et permettra une réduction des flux migratoire sur le long terme.

Quelques approximations grossières sur le coût potentielle de ces deux mesures pour un couple.






mercredi 11 mai 2016

Un candidat à soutenir !

Suite à la publication de la vision d'une nouvelle société "Le projet CitizenLab", une candidature à LaPrimaire.org a été lancée en vue de l'élection présidentielle. Elle est portée par David Serot.

Vous pouvez retrouver les valeurs défendues ici, cette trame sera complétée dans les jours qui viennent.

Mais pour que notre travail ait un sens, 500 personnes doivent nous soutenir sur la plateforme LaPrimaire.org. Pour cela je compte sur vous !

Afin de nous soutenir il faut vous inscrire sur le site et vous laisser guider... Prévoyez 5min!

Plus qu'un candidat ou un projet, ce soutien permettra d'envisager un vrai choix en 2017... même s'il ne s'agit pas de David Serot !

jeudi 28 avril 2016

Le projet CitizenLab

Plus qu'un projet politique, CitizenLab propose une nouvelle vision pour la France. Parce-que les codes que nous connaissons doivent changer!

La plupart des idées et toutes les institutions connaissent un terme à leur existence. Le moment est venu, devant le grand tourbillon dans lequel la France est entraînée, de procéder aux profonds changements dont notre Pays a besoin. Face à la « société de défiance » et ses conséquences économiques, sociales et politiques catastrophiques pour la cohésion nationale, face à la mosaïque de corporations et de rentes qu’est devenue la France, nous proposons de reconstruire une société dans laquelle les français retrouveront leur unité et le sentiment d'appartenir à un projet collectif.

Avec six grands chantiers:
  • Faire émerger une nouvelle économie qui intègrera le plus grand nombre.
  • Construire le contrat social du 21ème siècle.
  • Replacer l’éducation au cœur de notre idéal républicain.
  • Redonner au Peuple une libre capacité de prendre les décisions qui lui importe.
  • Refonder le rôle de l’Etat.
  • Reconstruire une Europe citoyenne.

L'ensemble du texte est disponible ici: La Nouvelle Société.

On retrouvera bientôt un candidat portant le projet de l'association CitizenLab au sein de laprimaire.org !

lundi 18 avril 2016

Le temps du travail de réflexion sur le travail

Une loi sur le travail fait des ravages depuis quelques semaines. Une opposition stérile a lieu entre syndicats patronaux et représentants des salariés soutenus par les étudiants. Au milieu il y a, comme souvent, la majorité silencieuse, acquise à aucune de ces positions tranchées. Au milieu il y a ces français qui ont peur, qui sont en colère, qui perdent espoir, qui sont au chômage.

Tant d'énergie gaspillée pour un résultat nul: cette loi est une défaite avant d'être écrite, quel que soit son contenu final.

L’origine des maux? Je placerai volontiers absence de dialogue social, déjà pointé du doigt à différentes reprises sur ce blog. Cette loi a été écrite dans un bureau parisien, et plus ou moins négociée avec des syndicats non représentatifs.

Le grand débat est celui de la flexibilité pour l'entreprise et de la sécurité pour le salarié. Mais pourquoi les opposer? Pourquoi pas la flexibilité et la sécurité pour tous, salariés comme entrepreneurs? Le problème est là: une loi travail sans chercher à abandonner un modèle à bout de souffle pour fonder une société nouvelle. C'est un sparadrap de plus sur le navire qui sombre. Il faut changer de modèle bien plus profondément, trouver un équilibre nouveau.

Voici quelques propositions à approfondir:
La représentativité des syndicats. Des voix s'élèvent pour mettre en place un chèque syndical que chaque salarié devra donner à une organisation. Dès lors les syndicats devront séduire les salariés, vraiment travailler pour le bien commun, et leur financement sera directement lié à ce soutien des travailleurs. Le poids de négociation de ces super-syndicats sera décuplé.
Revenu de Base. Un revenu assuré à chaque citoyen pour l'ensemble de sa vie permet la sécurité pour tous. Ce revenu serait aussi un fabuleux moteur d’ascension sociale, via par exemple un accès bien plus aisé aux études supérieures, longues et coûteuses. De plus, il favoriserait la prise de risque et le développement de modèles alternatifs (économie circulaire, etc.).
Contrat de travail. Il existe aujourd'hui une multitude de contrats courts: pour les cadres, pour les saisonniers, pour le bâtiment, limité en durée ou à la tâche,etc. Une simplification est nécessaire. Le contrat unique fait peur, mais on peu rassurer avec des mécanismes tels que le revenu de base évoqué ci-dessus, ou encore une indexation de la prime de licenciement sur la marge de l'entreprise, et de son évolution sur les derniers mois/trimestres/années, ainsi que sur la situation du marché au niveau national/européen/mondial. Se séparer d'un salarié devra donc être justifié et permettre à ce salarié de rebondir.
Impôt. L'impôt sur les entreprises pourrait aussi évoluer et être indexé sur la marge et l’investissement des entreprises.
Changement de modèle. Un changement de modèle socio-économique pourrait être favorisé via des exonérations de charges sur des actions d'entreprises visant à donner plus de pouvoir d'achat aux salariés et à promouvoir des modèles alternatifs. Cela pourrait être, par exemple, la création d'AMAP (Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne) pour les salariés.

mercredi 9 mars 2016

Damier citoyen

Les mouvements citoyens, ces regroupements d'hommes et de femmes, ont le vent en poupe. Mais qui sont-ils ? Que font-ils ? Quels sont leurs objectifs ? Questions difficiles au vu de leur diversité.

Des centaines de "mouvements citoyens" existent en France.
Ils ont des statuts différents : associations, partis politiques ou simple collectifs sans existence juridique.
Ils ont des tailles différentes : de quelques individus à quelques milliers de membres.
Ils ont des ambitions différentes : faire émerger des idées, faciliter les débats, construire un programme ou un nouveau modèle de société, trouver des candidats, préparer des élections, etc.
Ils ont des échelles différentes : nationales comme local, de l'élection présidentielle aux législatives ou municipales, de l'action de quartier à la mobilisation régionale, etc.

Idéologiquement ces mouvements portent des valeurs communes : celle de la démocratie. Cette démocratie aujourd'hui en même temps si loin, confisquée par nos soi-disant représentants, et si proche car accessible via des élections libres.

Ce front démocratique commun mis à part, un damier multi-dimensionnel apparaît.
Déjà sur les modalités de démocratie: directe, semi-directe, représentative, ouverte, technophile, ...
Puis sur l'ensemble des autres valeurs : écologie, productivisme, libéralisme, Europe, finance, culture,...

La cartographie de ces mouvements est donc impossible de façon aisée, seule une représentation mathématique dans un univers à X dimensions aurait du sens. Les clivages, droite/gauche/progressistes/conservateurs, des deux derniers siècles sont à enterrer.

Cette diversité est un inconvénient : lors d'une élection, 50 fois 1 % ne donne aucunement une majorité nécessaire pour gouverner. 

Mais cette diversité est un avantage : les débats sont possibles, or les débats sont l'essence même de la démocratie. Contrairement aux partis de pouvoir, dans les mouvements citoyens les idées fusent, les gens échangent, le monde est imaginé, démonté et remonté.

Reste à trouver la formule qui NOUS permettra de remettre la main sur le pouvoir, la formule qui NOUS permettra de sortir de l'impasse actuelle, la formule qui NOUS permettra d'envisager sereinement l'avenir.

Cette formule ne sera pas proposée par un mouvement, ni par un homme, mais elle sera un acte collectif.
  • Une grande alliance des partisans de la démocratie pour changer le système et permettre à tous de s'exprimer?
  • Des groupes locaux qui, cassant les clivages traditionnels, seraient soutenus par de nombreux mouvements citoyens différents et qui iraient conquérir l'Assemblée Nationale?
  • La construction de grandes alliances autour de projets idéologiquement concurrents mais tous viable?
  • Une autre formule? Une somme de formules complémentaires?

Un grand travail reste à faire pour qu'une solution émerge, pour que chaque s'y reconnaisse, pour que les travers des partis traditionnels ne reprennent pas le dessus...

Une vitrine des mouvements citoyens se construit ici: Agora2017
Des outils numériques apparaissent pour nous aider dans cette quête, tel que LaPrimaire
Des regroupements ont lieu, tels que Synergie Démocratique ou encore CLIC-RIC (Référendum d'Initiative Citoyenne)

La démocratie n'en n'est qu'à ses balbutiements, nous avons encore à apprendre, mais le mouvement est en marche.

jeudi 4 février 2016

L’omni-capteur, la protection citoyenne

Vivre en 2030 avec un capteur universel dans la poche...

Puis-je faire remplir la théière familiale avec l’eau du robinet ce matin du 26 aout 2030 ou dois-je préférer une eau minérale ? Je verse quelques gouttes d’eau sur [...]

Vous pouvez retrouver l'intégralité de mon article ici: vivreen2030 !

Un est le bienvenu !

mercredi 20 janvier 2016

La guerre de retard

Le monde change et certains persistent à ne pas s'en rendre compte.

En quelques année une pratique est apparue et s’est démocratisée : le co-voiturage. Encore marginale il y a quelques années, réservée aux amis ou à quelques amateurs, cette nouvelle façon de voyager s'inscrit dans une révolution numérique globale, mais aussi dans l'éclosion de l'économie sociale et solidaire, dans la prise de conscience environnementale et dans l'évolution du monde porté par les nouvelles technologies et les nouvelles générations. (une vidéo à voir sur ces nouvelles génération ici)

Ce nouveau monde ne va pas attendre son tour, ce nouveau monde est en train d'éclore.

Pendant aérien du covoiturage, le "co-avionnage" est une pratique qui se développe sur le même modèle (ici). Des avions volent, autant qu'il volent avec des passagers.

Mais en ce début d'année, la DGAC (Direction Générale de l'Aviation Civile) coupe les ailes aux start-up de "co-avionnage" via une réglementation aberrante. Résultat? Ces jeunes entreprises de talents, les cerveaux à leur origine et surtout les emplois associés partent en Allemagne ou ailleurs. Ailleurs, Airbus et Uber se livrent à des expérimentations de transport à la demande en hélicoptère (ici), mais ce sera aux Etats-Unis.

Rien de grave : il n'y a que 10 % de la population active au chômage en France, voir 20 % si on prend les vrais chiffres...

Pourquoi interdire le "co-avionnage" ?
Parce que l'on est accroché à un système moribond. Il y a certes des raisons de s'interroger sur cette pratique, notamment vis à vis de la sécurité des vols, il y a probablement à réfléchir sur un encadrement de la pratique. Mais les mesures ultra-dissuasives prises par la DGAC s'apparente à une interdiction.

Cette interdiction prouve que si la France a les atouts pour répondre aux défis de ce siècle, nos décideurs nous imposent leur vision surannée du monde. Nous avons une guerre de retard.

Agissons!

mardi 12 janvier 2016

Des livres et du savoir : l'autre réponse à l'immigration

L’afflux de réfugiés que l’Europe connait aujourd’hui fait peur. Et ce à juste titre : nous avons des millions de chômeurs, des communautés non intégrés, des problèmes démocratiques, un modèle de société à réinventer et il faudrait accueillir, les bras ouverts, des centaines de milliers de réfugiés ? Cela fait peur et c’est bien normal, même si l’immigration est essentielle pour notre pays.

Une réponse de court terme a lieu : il est hors de question de laisser des milliers de gens fuyant la guerre mourir de faim devant nos frontières, quelles soient européens ou nationales. Mais l’hébergement d’urgence est une solution transitoire et il est hors de question d’installer des camps, comme nous l’avons fait lors de la guerre d’Espagne il y a 80 ans. Pourtant c’est bien cet avenir qui se dessine… Parce que le courage politique d’aujourd’hui vaut le désaveu fait à la République espagnol, puis à l’abandon de Munich. Car ce combat est le même, celui du savoir contre l’obscurantisme.

Une réponse politique de long terme doit être mise en place. Le thème de l’immigration choisie à de nombreux partisans. On accueillerait alors tous les réfugiés, mais nous ne garderions que ceux qui peuvent s’intégrer de façon optimale, à la fois socialement mais aussi économiquement. C’est une proposition viable d’un point de vue moral, mais il faut y ajouter un volet. Que vont faire les milliers ou dizaines de milliers qui ne pourront pas s’intégrer, soit par manque de volonté soit par limite économique ? Que vont faire ces immigrés refusés selon les règles de l’immigration choisie ?
C’est bien sûr cette question qui est clef !

La première réponse est de créer un environnement propice à l’accueil de façon global. Premièrement redressons notre économie dès lors les limites économiques à l’accueil de nouveaux venus seront moindre. Deuxièmement fondons un nouveau modèle de société pour permettre une intégration plus sereine : Il s’agit de changements multiples, d’une réforme de l’école au refus de la ghettoïsation. Dès lors les limites sociales à l’accueil de nouveaux venus seront réduites.

Mais nombre de ce réfugiés ne viennent que pour fuir la guerre, or fuir la guerre ne veut pas dire vouloir fuir son pays. Si nous les aidons, peuvent-ils retourner dans leur pays ? Et aidez leurs compatriotes à reconstruire un pays à leur image ? Une démocratie avec leur culture, et non pas une démocratie occidentale.
Si la réponse est positive alors c’est à cette solution qu’il faut travailler. Ne pas rejeter l’immigré, que ce soit aux frontières ou dans les ghettos urbains, mais chercher à l’élever par le savoir puis qu’il fasse, par lui-même, le choix de sa vie : rester dans son pays d’accueil ou partir reconquérir sa terre.

Après un XXème siècle dominé par les régimes totalitaires, des extrêmes droits au communisme, pourquoi le XXIème siècle ne serait pas celui de l’Internationale Démocratique ? Et cela sans autres armes que des livres, nous pourrions former une génération de soldat du savoir, enfin reprendre le flambeau des lumières.