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« On ne conduit le peuple qu'en lui montrant un avenir : un chef est un marchand d'espérance.»
Napoléon Bonaparte

lundi 15 juillet 2013

Printemps arabe, crépuscule de l’Islamisme

Depuis des décennies, nombre de pays arabophone subissent des dictatures. Ce dictature ont eu le mérite d’apporter un état et de la stabilité à des pays qui en étaient dépourvu. Mais comme toute dictature ils sont arrivés à un excès de barbarie. Mais ils gardèrent du crédit envers les pays occidentaux car ils luttaient contre l’islamisme. Depuis 2 ans et demi, ces dictatures laïques sont déstabilisées, chahutées, et renversées par un mouvement de jeunesse soudainement mobilisés grâce aux nouvelles technologies de communication. 

L’imprimerie de Gutenberg a balayé l’obscurantisme occidental avec 4 siècles de retard : de l’invention de l’homme à la vulgarisation des livres au XVIIIème siècle. Les réseaux sociaux et le microblogging ont renversé un demi-continent de dictatures quelques années après leurs apparitions.

Certaines révolutions furent brèves (Tunisie), d’autres longues et terriblement sanglantes (toujours en cours en Syrie), certaines furent uniquement l’acte du peuple (Egypte), d’autres reçurent un soutien militaire étranger (Lybie). Toutes ont débouché, ou déboucherons on l’espère, sur des élections plus ou moins libres. Toutes ces élections ont porté au pouvoir des islamistes, plus ou moins modérés. En effet après des décennies d’interdiction les partis islamistes ont pu incarner un renouveau par l’Islam, un renouveau par la religion après la décadence laïque des dictatures. Le peuple y a cru, il a cru que l’islam pouvait être la solution au chômage. Ce n’est pas le cas.

Devons-nous avoir peur de ce réveil brutal de l’islamisme ?

Non, car si le mouvement qui les a porté au pouvoir fut fulgurant, leur chute sera un peu plus longue mais irréversible. Après avoir passé les premier mois d’indulgence, communs à toute démocratie, les exigences arrivent, et ces organisations religieuses n’ont pas les cadres pour diriger un pays. Les solutions apportées peuvent être aussi courageuses qu’inefficaces et non-appropriées. Cette majorité islamiste tombera alors d’elle-même aux prochaines élections. Naîtra alors un demi-continent de démocratie.
Le risque est que les islamistes imposent aux pays des dictatures religieuses, mais l’exemple de l’Egypte tant à montrer le contraire : Avant même d’arriver à une dictature militaire le pouvoir élu il y a 12 mois a été renversé.
C’est une période de troubles comme la France en a connu entre 1789 et 1799, car toute révolution apporte une longue période d’instabilité.

Appuyons ces démocraties naissantes, même si aujourd’hui leurs dirigeants ne nous sont, à priori, pas sympathiques. Ils deviendront nos alliés naturellement, et le bassin méditerranéen sera stable. Les échanges entre les deux rives entraineront une augmentation de la croissance dans nos pays respectifs. Et, de plus, les flux migratoires, tant décriés par une partie importante du peuple français, se tarirons doucement.

Vive la démocratie !

2 commentaires:

  1. Article consternant d'angélisme . L'auteur ne connait RIEN à l'Islam, s'il a seulement vécu plus d'une semaine dans un pays musulman.

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    1. Je confesse sans difficulté un certain optimisme, mais j'aurai aimé un peu plus d'arguments dans vos accusations.
      Par ailleurs je suis en grande partie d'accord avec les propos que vous avez tenus ici (je suppose qu’il s’agit bien de vous) :
      nouvelobs


      Mais je tiens à vous faire remarquer qu’aujourd’hui en Egypte, et bientôt ailleurs, la religion recule devant les laïques. Dès lors on ne pourra plus mettre en avant l’incompatibilité de la démocratie avec le monde musulman. Cette incompatibilité entre religion et démocratie existait aussi en occident il y a pas si longtemps, or elle a disparu.

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