Citation du moment

« On ne conduit le peuple qu'en lui montrant un avenir : un chef est un marchand d'espérance.»
Napoléon Bonaparte

lundi 4 mars 2013

Boucherie chevaline


Le cheval a quitté à la fois l’hippodrome et la boucherie chevaline.
Mauvaise nouvelle pour les PMU et ces bouchers. Vu sa destination, mauvaise nouvelle aussi pour les consommateurs de plats préparés.

Un scandale alimentaire, ce n’est pas le premier mais bientôt, comme toujours, on jurera que ce sera bien le dernier. La fameuse Der des Ders.

Souvent les responsables sont à chercher chez les politiques, les organismes de contrôle sanitaire, et surtout chez les industriels du monde agroalimentaire.
Bien sûr c’est la même chose cette fois ci. Mais il y en a un qui se sent victime alors qu’il est en partie responsable.
Le cheval ? Non, le consommateur !

Manger des lasagnes préparées… C’est bon pour qui ?
Je veux bien admettre qu’un étudiant dans son 1 pièce d’environ 8m² soit tenté. Parce que faire des lasagnes dans ces conditions ce n’est pas facile. Mais des lasagnes ce n’est pas très différents des habituelles pâtes bolognaises qui, elles, peuvent être cuisinées sans restriction quelle que soit la superficie du studio !

Enfin passons, mis à part les étudiants, qui peut avoir intérêt à manger ce genre de chose ?
Je n’ai jamais essayé les lasagnes, mais j’ai vu à quoi ressemblaient d’autres plats préparés. Vous avez essayé vous ? Si ce n’est pas le cas inutile de faire l’expérience.
Ça ne ressemble pas à quelque chose de comestible. Et si ça parait bon en bouche c’est certainement à grand renfort d’exhausteurs de goûts  Non vraiment, sauf à ne pas avoir le choix, il ne faut pas manger ce genre de chose.

Achetons la viande, la sauce tomates, des pâtes à lasagne (ou faites-les vous-même c’est encore meilleur), et un four. L’avantage du four c’est qu’il est réutilisable pour faire pleins d’autres plats : hachis Parmentier, brandades de morues, et pleins d’autres !

Et faisons un effort sur les prix, achetons le moins cher quand les critères de qualité sont respectés, mais soyons prêt à payer plus pour manger mieux !
Un exemple : l’année dernière dans un supermarché j’ai vu un pot de sauce bolognaise très peu cher contenant plus de 20% de graisse animale. Le bon sens recommande de ne pas acheter ce genre de produit.

Ces plats cuisinés personne ne sait ce qu’il y a dedans.
Achetons-les, sans porter attention aux ingrédients, et les industriels continueront de vendre du cheval aujourd’hui, du rat demain, et du chat après-demain.
Ne les achetons pas. Les industriels comprendront où est leur intérêt, et viendrons à un suivie plus stricte de ce qu’ils font cuire (je dis cuire car je me refuse d’appeler ça de la cuisine).

Il serait souhaitable que nos représentants politiques, nationaux et européens, apportent  leur soutien, tapent sur les doigts de ces industriels. Et mettent en place des garde-fous pour éviter les circuits d’achats que le public a découverts ces derniers jours : la viande n’a pas besoin de passer par un nombre astronomique de d’intermédiaires entre le pré et l’assiette. Pourquoi 3 traders entre la Roumanie et le cassoulet du sud-ouest ? Pourquoi la Roumanie d’ailleurs ? Il faudra en reparler !

Osons un monde où le cheval revient sur l’hippodrome et à la boucherie chevaline.
Osons dire non aux industriels.

Au fait, ce sera L’Aile ou la Cuisse pour vous ?

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