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« On ne conduit le peuple qu'en lui montrant un avenir : un chef est un marchand d'espérance.»
Napoléon Bonaparte

samedi 28 février 2015

Dette : le fil sur lequel la France vacille

Près de 24 milliards d'euro empruntés depuis le début de l'année, 400 millions par jours, voici le triste bilan financier de notre pays.

Rien de grave me dirait vous : la France emprunte à des taux nuls, voir négatifs. Oui, pour les prêts de moins de 6 mois les créanciers acceptent de perdre un peu d'argent pour prêter à la France. Pourquoi ? L’assurance d'être remboursé. Au moins le monde nous fait confiance. Mais à la moindre secousse des marchés financiers et nous tombons dans l’abîme. Si demain nos financeurs commencent à douter de nos capacités à les rembourser, alors nous emprunterons à des taux bien moins intéressant. Un scénario à la grec se profil : 1 million de fonctionnaires remercier, les salaires de la fonction publique divisé par deux, la suppression d’une grande partie de l’assurance chômage, la baisses des retraites, l’effondrement de notre outil de défense, la fermeture des hôpitaux publique, le non remboursement de soins et médicaments,... 

Bref, un drame économique, social et sanitaire, une véritable crise s’abattrait sur notre pays. Et si l’Europe résiste au séisme grec, elle ne pourra pas résister à un effondrement de la France. Si nous ne réagissons pas il ne nous reste que quelques années avant cette chute brutale.

La réaction qui se dessine est celle du Front National, mais en quoi la politique économique de Marine Le Pen peut-elle être utile à la France ? Le monde aime la marque France, pourquoi le dire que nous ne l’aimons pas ? Pourquoi se priver de cette opportunité ?

La politique actuelle du gouvernement va dans le bon sens, mais le rythme est ridiculement lent.

La politique de la droite entre 2007 et 2012, n’était pas aussi mauvaise que l’image qu’elle a laissée, mais elle était, elle aussi, terriblement lente dans sa démarche réformatrice. Aujourd’hui règne un flou sur le programme de cette formation politique, on est même en droit de se demander si cette droite existe toujours.

Il est urgent que le peuple se lève et en appelle à une autre politique. Syriza en Grèce, Podemos en Espagne semblent être en mesure de changer les règles établies. La même démarche doit être entamée en France dès aujourd’hui.

Citoyens, adhérez, et votez, à des formations qui proposent une autre vision de l’avenir, dans le respect des libertés. L’heure du vote utile visant les grands partis est révolue, nous devons changer maintenant et volontairement avant d’y être contraint par la force des choses, comme en Grèce.

Parce que sauver notre système sociale est encore possible, parce que faire face ensemble à la mondialisation et à l’uniformisation du monde est un devoir vis-à-vis du futur, parce que faire vivre la liberté est une nécessité, je dis, comme j’en prends l’habitude désormais : citoyens levez-vous !

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