Bien sur quelle touche certains d’entre nous personnellement :
c’est ce que les medias nous montrent. On parle de la crise dans le pays, de la crise en Europe, aux
Etats Unis,… Mais c’est toujours pour mettre en avant l’individu, et jamais la
société. Il est malheureusement bien normal que, dans un monde occidental où
l’individualisme est désormais omniprésent, cette personnification de la crise ait
lieu.
Devons-nous en oublier le risque couru par notre
civilisation ?
Définissons
d’abord ce qu’est notre civilisation : Elle trouve ses fondements dans
différentes civilisations disparu : Grec, Romaine… Elle a une limite
poreuse avec les quinze siècles de monarchies Européennes. Elle est née de la
pensée des Lumières au XVIIIème siècle. Et elle s’est bâti sur
l’industrialisation. C’est la vision d’un monde où la liberté prime.
Sommes-nous
attachés à cette civilisation ? Si la réponse est non, alors laissons
cette fameuse crise emporter tout sur son passage en ne se souciant que de
notre individualité. Si la réponse est oui, alors défendons-la.
Elle a déjà été fortement menacée dans le passé mais
elle est sortie victorieuse : contre le totalitarisme fut obtenues par les
armes d’une part (Seconde Guerre Mondiale), par l’économie d’autre part (Guerre
Froide). Comment Hitler, ce fou sanguinaire, a pu arriver à menacer le monde ?
Simplement en s’appuyant sur une crise économique
grave. Cette crise amène l’Allemagne au bord du gouffre, avec un chômage de 30%
et une confiance en sa, certes très jeune, République très limité elle sombre
dans la facilité avec ce populiste et grand orateur, qui serait aujourd’hui
qualifié de bon communiquant.
Restons vigilants face à une résurgence de courants
extrêmes qui nous emporteraient vers une guerre. Ne baissons pas la garde qui
militairement nous préserverait d’une guerre apportée par un pays ayant glissé
vers l’extrémisme. Portons haut les valeurs de la paix mais restons prêts à
nous défendre et à défendre nos amis.
En 1945, à la tribune de la toute nouvelle
Organisation des Nations Unis, nous avons dit plus jamais ça. En 1946, après le
procès de Nuremberg, nous avons dit plus jamais ça. A l’école après les,
toujours insupportables, extraits de Nuit et Brouillard nous avons dit plus
jamais ça. Le devoir de mémoire nous amène à Oradour-sur-Glane, village martyr,
alors on dit encore une fois plus jamais ça. Et pourtant l’histoire se répète,
encore et toujours. Loin en Afrique ? A des milliers de kilomètres en Asie ?
Oui, mais aussi en Europe, à 2h de vol de Paris, à 200 kilomètres de la
frontière Italienne : La Bosnie… ses villages martyrs, ses
Oradour-sur-Glane par dizaine. Il y a 70 ans ? Non, il y a à peine 20 ans.
Alors restons vigilants. Gardons à l’esprit ces images.
L’Union Européenne a eu en 2012 le prix Nobel de la
Paix, même si ce prix n’est, à certains égards, que peu mérité, soutenons cette
union de la paix, pour la paix. Trop de gens aujourd’hui, sous la pression d’une
partie des medias, la rejette.
Une multitude d’autres menaces pèsent aujourd’hui,
comme toujours, sur notre civilisation. Elles sont toutes liées à l’extrémisme.
Certaines Religions, l’obscurantisme, le repli
identitaire, le communautarisme, le racisme.
Luttons contre eux, contre toutes ces formes d’extrémismes
et pas uniquement contre le racisme, souvent mis en avant avec raison, mais
malheureusement au détriment de toutes les autres formes d’extrémismes. Parce
que la réponse à cette crise, nous la trouverons ensemble. Parce que la réponse
à cette crise devra être celle de la liberté.
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