Citation du moment

« On ne conduit le peuple qu'en lui montrant un avenir : un chef est un marchand d'espérance.»
Napoléon Bonaparte

mardi 4 juin 2013

« Crise, Crise, Crise !»

Oui, certainement qu’il y a une crise économique. Mais est-ce une crise qui touche les individus ou les sociétés ? Nous touche-t-elle personnellement ou touche-t-elle des ensembles ?
Bien sur quelle touche certains d’entre nous personnellement : c’est ce que les medias nous montrent. On parle de la crise dans le pays, de la crise en Europe, aux Etats Unis,… Mais c’est toujours pour mettre en avant l’individu, et jamais la société. Il est malheureusement bien normal que, dans un monde occidental où l’individualisme est désormais omniprésent, cette personnification de la crise ait lieu.

Devons-nous en oublier le risque couru par notre civilisation ?
                Définissons d’abord ce qu’est notre civilisation : Elle trouve ses fondements dans différentes civilisations disparu : Grec, Romaine… Elle a une limite poreuse avec les quinze siècles de monarchies Européennes. Elle est née de la pensée des Lumières au XVIIIème siècle. Et elle s’est bâti sur l’industrialisation. C’est la vision d’un monde où la liberté prime.
                Sommes-nous attachés à cette civilisation ? Si la réponse est non, alors laissons cette fameuse crise emporter tout sur son passage en ne se souciant que de notre individualité. Si la réponse est oui, alors défendons-la.
Elle a déjà été fortement menacée dans le passé mais elle est sortie victorieuse : contre le totalitarisme fut obtenues par les armes d’une part (Seconde Guerre Mondiale), par l’économie d’autre part (Guerre Froide). Comment Hitler, ce fou sanguinaire, a pu arriver à menacer le monde ?
Simplement en s’appuyant sur une crise économique grave. Cette crise amène l’Allemagne au bord du gouffre, avec un chômage de 30% et une confiance en sa, certes très jeune, République très limité elle sombre dans la facilité avec ce populiste et grand orateur, qui serait aujourd’hui qualifié de bon communiquant.

Restons vigilants face à une résurgence de courants extrêmes qui nous emporteraient vers une guerre. Ne baissons pas la garde qui militairement nous préserverait d’une guerre apportée par un pays ayant glissé vers l’extrémisme. Portons haut les valeurs de la paix mais restons prêts à nous défendre et à défendre nos amis.

En 1945, à la tribune de la toute nouvelle Organisation des Nations Unis, nous avons dit plus jamais ça. En 1946, après le procès de Nuremberg, nous avons dit plus jamais ça. A l’école après les, toujours insupportables, extraits de Nuit et Brouillard nous avons dit plus jamais ça. Le devoir de mémoire nous amène à Oradour-sur-Glane, village martyr, alors on dit encore une fois plus jamais ça. Et pourtant l’histoire se répète, encore et toujours. Loin en Afrique ? A des milliers de kilomètres en Asie ? Oui, mais aussi en Europe, à 2h de vol de Paris, à 200 kilomètres de la frontière Italienne : La Bosnie… ses villages martyrs, ses Oradour-sur-Glane par dizaine. Il y a 70 ans ? Non, il y a à peine 20 ans. Alors restons vigilants. Gardons à l’esprit ces images.

L’Union Européenne a eu en 2012 le prix Nobel de la Paix, même si ce prix n’est, à certains égards, que peu mérité, soutenons cette union de la paix, pour la paix. Trop de gens aujourd’hui, sous la pression d’une partie des medias, la rejette.


Une multitude d’autres menaces pèsent aujourd’hui, comme toujours, sur notre civilisation. Elles sont toutes liées à l’extrémisme.
Certaines Religions, l’obscurantisme, le repli identitaire, le communautarisme, le racisme.

Luttons contre eux, contre toutes ces formes d’extrémismes et pas uniquement contre le racisme, souvent mis en avant avec raison, mais malheureusement au détriment de toutes les autres formes d’extrémismes. Parce que la réponse à cette crise, nous la trouverons ensemble. Parce que la réponse à cette crise devra être celle de la liberté.

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