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« On ne conduit le peuple qu'en lui montrant un avenir : un chef est un marchand d'espérance.»
Napoléon Bonaparte

mercredi 17 septembre 2014

Dialogue social

8% de salariés syndiqués en France. Comment espérer un dialogue social sain dans ces conditions ?
Question rhétorique bien sûr : il n’est évidemment pas possible de s’attendre à de véritables évolutions dans ces conditions. Et ce constat malheureux semble s’accentuer : le taux de syndicalisation est en baisse dans la majorité des secteurs.

Il y a, à mon avis, deux causes principales à cette désyndicalisation de notre pays. La première est l’absence de confiance des salariés en leurs représentants syndicaux. Que dire d’un élu syndical qui utilise son mandat pour ses propres intérêts et non pour l’intérêt général des salariés ? En faisant cela il trahit bien sur la cause qu’il devait défendre et s’inscrit dans un monde individualiste bien loin de l’idéal syndical. Malheureusement ce type de récit est courant, et décourage les salariés de toute forme de syndicalisme. La seconde cause qui entraîne la chute des syndicats est leur vision très manichéenne du monde, voir rétrograde dans certains cas. Défendre le prolétariat, la veuve, l’orphelin, l’emploi, les acquis et le reste est sans aucun doute indispensable, mais déverser des flots d’injures et de haine sur le patronat n’est n’y souhaitable ni défendable ! Car, comme je l’ai déjà dit sur ce blog, l’entrepreneur prend un risque personnel pour créer des emplois. Le tyran dans le patronat doit être traité comme le mari qui bat sa femme : rejeté et attaqué de tout part, juger sur les faits, condamner pour ses actes, mais certainement pas devenir un archétype. Le tyran, sous tout ses forme, doit être marginalisé.

Alors syndicalistes et syndiqués, il vous faut changer !

Continuez de défendre, continuez d’attaquer les tyrans, mais travaillez pour les salariés et non pas pour les syndiqués. Acceptez les classes dirigeantes dans l’entreprises, devenez force de propositions et non force de contestation.

En cela l’état ne peut rien. C’est à vous, et vous seuls, d’évoluer pour arriver à un nouvel équilibre du dialogue social.

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