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« On ne conduit le peuple qu'en lui montrant un avenir : un chef est un marchand d'espérance.»
Napoléon Bonaparte

mercredi 17 septembre 2014

La refonte du soutien aux entreprises

Ce soutien aux entreprises passe aujourd’hui par des allègements de charges, des crédits d’impôts à la compétitivité (CICE) ou à la recherche (CIR). Mais l’entreprise a besoin soit d’une absence de carcan pour être compétitive avec le reste du monde soit d’un cadre protecteur pour lui permettre de se développer sur des marchés protégés. On reconnait le libéralisme dur qui gouverne le monde aujourd’hui, et une doctrine à mi-chemin entre le colbertisme et le libéralisme. Avec cette dernière option politique les entreprises doivent s’appuyer sur des marchés intérieurs protégés et sur l’excellence de leur expertise pour s’exporter. Il est donc inutile de chercher la compétitivité à tout prix. Le crédit impôt recherche (CIR) semble lui pleinement adapté aux réalités économique : l’excellence comme moteur économique mais son application n’est pas optimisé. D’autres dispositifs existent pour promouvoir la recherche appliqués, mais comme le CIR ils ont un piètre rendement.

Le crédit d’impôt recherche ne doit pouvoir être décerné uniquement aux TPE, PME, et ETI qui justifie d’un programme de recherche et d’innovation à long terme et en accord avec la révolution écologique que je préconise (en partie décrite ici). 

De même les aides à la recherche (ANR, FUI...) en partenariat avec les universités, le CNRS et les autres organismes de recherche étatiques doivent se focaliser sur ces mêmes entreprises de tailles réduits.

Dès lors les grands groupes doivent financer eux même la recherche. Deux dispositifs devront cependant leur venir en aide. D’une part des fonds seraient réservés aux partenariats avec des entreprises de tailles réduites et avec les laboratoires publics, mais ces aides seront donnés aux partenaires et non au grands groupes. D’autre part l’état financera cette recherche interne via des contrats de développement ponctuels.

La compétitivité intra-européenne est un enjeu si, comme moi, l’on considère l’Europe comme le marché intérieur qui doit être protégé pour nos entreprises. Mais les besoin d’optimisation ne sont pas très important : seuls quelques centimes sur le cout horaire des emplois séparent la France de l’Allemagne. Ces ajustements doivent pouvoir être fait en simplifiant le terrible imbroglio administratif auquel sont soumises les entreprises. Les économies générées par ces simplifications législatives et normatives doivent permettre à nos entreprises de lutter d’égal à égal dans l’Union Européenne.

Enfin, via un dialogue social renouvelé, chaque secteur industriel devra faire remonter jusqu’au gouvernement quels sont les réels besoin dans chaque branche pour se différencier sur le marché international : formation, infrastructures, normes, coûts, recherche...

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