De plus en plus dépeinte comme un pays perdant, la France fait pourtant preuve de dynamisme dans différents domaine. J’ai déjà abordé dans plusieurs articles la place de la France dans le monde, son rang, son siège au conseil de sécurité de l’ONU, ses responsabilités internationales, sa Zone Economique Exclusive (ZEE). Il faudrait aussi étudier la force, et les faiblesses, de son agriculture, de sa diversité culturelle... Mais c’est son dynamisme économique que je compte aborder dans cet article.
Avec un taux de chômage de plus de 10% à l’été 2014 et des emplois détruits chaque jours : le dynamisme économique n’est pas évident. Pourtant chaque année plus de 500 000 entreprises sont créées, 250 000 si on ne tient pas compte des micro-entrepreneurs. Je l’ai montré ici, avec le succès de QOOQ, une tablette numérique made in France, qu'il est possible d’entreprendre en France, avec réussite.
La liberté et l’envie d’entreprendre ne sont donc pas mortes dans notre pays, ces aspirations à la création ne sont pas l’apanage de l’American Dream ! Pour preuve le succès du salon French Touch Conference, à New York, visant à présenter aux investisseurs américains les start-up françaises. Car une partie importante des créations d’entreprises met en œuvre des innovations majeures, souvent à forte valeur ajoutée, avec des marchés potentiels mondiaux ! Ces entreprises sont, sans conteste, une des clefs qui permettront à notre pays de sortir du marasme actuel : ce dynamisme entrepreneurial peut entraîner toute l’économie française avec elle.
Des obstacles se dressent pourtant entre ces entreprises et le destin glorieux qui leur est promis. On peut lister : la frilosité des financiers vis à vis des projets, l'attente utopiste de la rupture technologique, l’absence de confiance en l'avenir, l’attitude déloyale de certains grands groupes, les tensions sociales, et quelques autres...
Selon certains média, les jeunes diplômés français seraient partagés en trois catégories : ceux qui profitent du système en devenant fonctionnaire, ceux qui fuient à l'étrangers pensant trouver la réussite, et ceux qui subissent le système, qui sont chômeurs ou dans la précarité après leurs études. Il existe sans aucun doute une autre catégorie, celles des hommes et des femmes qui entreprennent car ils croient en l'avenir. N'oublions pas non plus ni les fonctionnaires qui ont une réelle passion pour les missions qui leur sont confiées, ni les expatriés qui sont les ambassadeurs d'une France au rayonnement mondial.
Ainsi, pour que la fonction publique ne soit plus un refuge mais redevienne le ciment de notre société, pour que les expatriés ne soient plus des fuyards, pour que ceux qui restent ne subissent plus le système, il faut donner une chance à ceux qui ont la volonté d'avancer. Pour cela, je propose un nouvel équilibre économique.
Cela passe par le renouveau du dialogue social à travers des syndicats représentatif des salariés, ce qui n’est pas le cas avec 8% de syndiqués aujourd’hui, par le développement de la participation, et par une refonte du soutien aux entreprises.
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